Description du projet
Dans la semaine du 14 septembre, 881 arbres et 1229 arbustes ont été mis en terre à Saint-Apollinaire l’intérieur et autour du bassin de rétention des Érables par une équipe constituée de professionnels d’Arbre-Évolution, d’employés des travaux publics, de représentants de l’OBV du Chêne et de bénévoles. Le site, ceinturé de résidences, offrira un tout nouveau paysage duquel les citoyens de Saint-Apollinaire pourront profiter grâce à un sentier de marche qui sera prochainement aménagé. Mesurant près de 27 000 mètres carrés, le bassin est dorénavant ceinturé d’arbustes à fleurs et à fruits issus de 9 variétés et fera place à des essences d’arbres comme le tilleul d’Amérique, le saule noir, le chêne bicolore, le micocoulier, l’érable rouge, le mélèze et le peuplier baumier. Nous tenons à remercier les clients du calculcarbone.org (transactions #866 à #938) qui ont financé la plantation de 589 arbres ainsi que Mouvement Desjardins (250 arbres), le Comité du bassin versant de la rivière du Lièvre (29 arbres) et Femmessor (11 arbres).
https://www.arbre-evolution.org/saintapollinaireSuivi(s) post-plantation
Visite par Noah Rouyère le 2024-04-17
Lors d'une visite de suivi de ce site en milieu humide urbain, le 17 avril 2024, un taux variable de survie des arbres plantés, en fonction de leur emplacement ou de leur espèce, a été noté. En effet, sur le pourtour du bassin, ce sont surtout les tilleuls d'Amérique qui sont présents et vigoureux. Leurs voisins chênes à gros fruits présentent cependant une vigueur moindre, avec des signes de stress marqué dans leur branche et sur leur tronc, mais demeurent vivants. Pour les thuyas, ils ont disparus. Cette section reste tondu fréquemment et des morceaux de gazons fraîchement détourbés jonchent le sol à quelques endroits, de même que des dépots de terre et de roches concassés. À l'intérieur du bassin, on retrouve naturellement beaucoup d'aulnes rugueux et de saules le long du ruisseau, avec une très bonne régénération de peupliers baumiers, de thuyas, de cornouillers stolonifères et malheureusement de phragmites par endroits. Probablement dû au sol gorgé d'eau, le taux de mortalité est plutôt élevé et ce ne sont pas toutes les espèces qui ont su tirer leur épingle du jeu. Ce sont par exemple les micocouliers et les chênes à gros fruits qui n'ont pas ou peu survécu. Les érables rouges ont eu un succès mitigé, mais les peupliers baumiers, mélèzes et les thuyas ont supporté haut la main leur implantation dans ce milieu. À noter aussi la présence de tâches d'huile qui pourrait avoir un impact sur la qualité du site.